Ligne du temps

Les premiers colons venaient de St-Roch-de-L’Achigan et de St-Pierre-du-Portage (L’Assomption).

C’est en 1827 que remonte l’origine de ce moulin, alors que le Seigneur Peter Pangman vient procéder à son installation. 

Pendant 63 ans, soit de 1912 à 1975, le moulin de Saint-Lin appartient à la famille Beaudoin, soit à Avila Beaudoin puis à son fils, Réal.

Le territoire s’appelle alors St-Lin de Lachenaie, en l’honneur du deuxième pape, Saint-Lin.

Carolus Laurier, le père de Sir Wilfrid Laurier, vient s’établir à Saint-Lin, sur une terre qui lui est donnée par son père. Bien qu’étant arpenteur de métier pour le seigneur Pangman, il laissera sa marque à Saint-Lin en devenant le premier maire de la ville en 1855. Instruit et bilingue, il occupera également les postes de commissaire d’école, lieutenant de milice et juge de paix.

Source : Lieu Historique National de Sir-Wilfrid-Laurier - Parcs Canada.

Arrivée du premier curé à St-Lin de Lachenaie.

Le 5 novembre 1836, ayant au moins 300 âmes de population, la paroisse de St-Lin obtient, par proclamation civile, le droit de porter le nom de la «Municipalité de la Paroisse de St-Lin de Lachenaye».

Futur Premier ministre du Canada, Wilfrid Laurier était un jeune homme plus intellectuel que sportif, il consacra beaucoup de son temps à la lecture, une passion qui lui vient de sa mère. Vivant à Saint-Lin jusqu’à l’âge de 11 ans, il vivra par la suite à New Glascow pour y apprendre l’anglais et, à 13 ans, à L’Assomption pour y effectuer son collège classique. 

Source : Lieu Historique National de Sir-Wilfrid-Laurier - Parc Canada.

En 1848, suite à l’appel de M. le curé G. Chabot qui donne un terrain pour y construire un couvent, des religieuses de la communauté enseignante des Saints Noms de Jésus et de Marie s’établissent à Saint-Lin et y dirigent une maison d’enseignement jusqu’en 1976.

L’hôtel de ville de Saint-Lin-Laurentides occupe ce site depuis le 5 décembre 1976.

Le village s’étant progressivement formé dans les alentours du moulin Pangman, médecins, notaires, marchands et corps de métiers donnant forme à un vrai centre d’affaires et de services.

Au coût de 4 000 $, le premier aqueduc est constitué de tuyaux de bois, longs de 4 miles, qui ont leur départ de la Petite Rivière.

L’ouverture de la ligne a lieu le 16 septembre 1877. C’est la " Laurentian Railway " qui construisit la première ligne de chemin de fer à St-Lin. Jusqu’en 1882, le transport était fait seulement entre St-Lin et Ste-Thérèse. Par la suite " Canadien Pacifique Railway " acheta cette ligne et, petit à petit, le trajet s’allongea jusqu’à Montréal. 

Au printemps de 1956, le service de passagers est aboli, la forte compétition produite par la compagnie d’autobus " Transport Laurentides " n’y est pas étrangère. 

La ligne St-Lin Jonction fut abolie le 1^er octobre 1963, car le transport des marchandises se faisait plus rapidement par camions.

Bien qu’il est fait mention de séparation dès 1874, c’est en 1883 que naît la corporation de Ville des Laurentides.

Le premier pont était en bois et fut emporté par la crue des eaux. Un pont temporaire a ensuite été construit par un citoyen, Monsieur Jean-Paul Lambert pour la somme de 100 $, un peu à l’ouest du premier pont. 

Le 14 juillet 1885, pour la construction du pont de fer avec planches de bois, le contrat fut accordé à Dominion Bridge pour la structure, et à Raymond Beaudoin pour la maçonnerie. 

Par la suite, et bien des années plus tard, soit en 1948 un pont en béton avec une structure métallique a été construit.

L’église de la ville de Saint-Lin-Laurentides a été construite en 1887 - 1890, en pierre, dans le style byzantin d’après les plans des architectes Perreault et Mesnard.

L’église possède une magnifique chaire. Sa voûte principale en arc en plein cintre, bleu ciel, est parsemée d’étoiles et est portée sur la tête de douze anges aux mains jointes et aux ailes déployées, leurs pieds étant appuyés sur le sommet des colonnes. Au sol, l’édifice est en forme de croix latine. La nef de l’église est à 3 vaisseaux. Un orgue Casavant Frères, fabriqué en 1925, est installé à l’intérieur, ainsi que des vitraux dont l’auteur demeure inconnu.

Il devient ainsi le septième Premier ministre et le premier francophone à occuper ce poste prestigieux. Demeurant en fonction durant quinze ans, il se fera entre-temps nommé Sir Wilfrid Laurier par la reine Victoria et pratiquera une politique de compromis et de tolérance. Il contribuera notamment au développement de l’Ouest canadien par la construction du chemin de fer transcontinental ainsi qu’à affirmer l’autonomie du Canada.

Source : Lieu Historique National de Sir-Wilfrid-Laurier - Parcs Canada.

Le 30 mai 1933, à 16 h 30, un cyclone traverse la Ville avec une rapidité foudroyante, semant la ruine sur son passage.

 Même s’il ne dure qu’environ deux secondes, il fait des dommages s’élevant à 175 000 $ affectant principalement l’église, le moulin à scie Beaudoin, l’hospice St-Antoine, le couvent des Sœurs Saints Noms de Jésus et de Marie, le magasin Monahan et plusieurs autres commerces et maison privées.

Le Lieu Historique National de Sir-Wilfrid-Laurier ouvre officiellement ses portes. La maison historique est ainsi ouverte au public en commémoration du centième anniversaire de naissance de Sir Wilfrid Laurier. C’est le Premier ministre William Lyon Mackenzie King, chef du Parti Libéral du Canada et successeur de Laurier, qui présida la cérémonie.

Source : Lieu Historique National de Sir-Wilfrid-Laurier - Parcs Canada.

C’est le 3 novembre 1948, que Monsieur Georges Patenaude obtient un permis de la ville pour ériger et opérer un cinéma.

À côté du cinéma,  il y avait un bowling et au dessus cinq logements. Le feu a pris dans un des logements, incendie criminel, il y a eu deux morts.

Le 7 octobre 1976, c’est la reconstruction du Théâtre Laurier, qui avait été détruit par le feu.

Jadis sur cet emplacement se trouvait le premier hôtel de ville, avec, à même le bâtiment, le poste de police et une prison. Les premiers constables de Saint-Lin furent nommés le 9 octobre 1839. Ils étaient messieurs J. B. Martel et Denis Beauregard.

Sous la présidence de M. André Archambault, les célébrations pour le 100^e anniversaire de Ville des Laurentides ont été tenues. Les autres membres du comité étaient M. Daniel Choquette, M. Pierre Boissonneault, Mme Gertrude Brien et M. Emmanuel Adam.

Sous la présidence de Mme Louise Guilbault, les célébrations pour le 150^e anniversaire de l’érection civile la Paroisse ont été tenues. Les autres membres du comité étaient M. Henri-Paul Venne, M. Fernand Archambault, Mme Patricia Paquette, Mme Denise Desjardins M. Lucien Després et M. Maurice Duguay.

En 2000, la Municipalité de Saint-Lin et Ville des Laurentides ont été fusionnées, donnant naissance à la Ville de Saint-Lin-Laurentides, une ville de 12 039 habitants.

Le Pavillon Beaudoin est un lieu de loisirs et de rassemblement communautaire et d’activités culturelles et récréatives à même le Parc André-Auger, en bordure de la Rivière-de-l’Achigan. Il est situé sur le site où se trouvaient jadis la maison  et le moulin à scie d’Avila Beaudoin.

Une tragédie qui occasionna la perte totale du bâtiment et de la collection de 58 000 livres et périodiques. L’événement suscita une grande vague de solidarité au sein de la communauté.

Le nouveau bâtiment de 7783 pieds carrés, comprenant notamment six portes de garage, des espaces réservés pour les équipements contaminés et toutes les technologies nécessaires pour accueillir un poste de commandement a été réalisé avec une aide financière de près de 2,7 M $ du gouvernement du Québec.

Des résidents de St-Lin-Laurentides manquent d’eau potable et redoutent l’impact du développement effréné de leur ville.

Cette mesure s'apparentant à un moratoire permet alors au conseil municipal de limiter le développement résidentiel sur le territoire de la Ville, le temps de faire une analyse approfondie et de prendre les décisions qui s'imposent.

La Ville de Saint-Lin-Laurentides, avec son projet S2L2025 est lauréate du prix Votre Coup de Cœur et dans la catégorie Administration Municipale lors de la 18^e édition du mérite Ovation municipale de l'Union des municipalités du Québec (UMQ)

Ajout des articles 29 et 31 afin de permettre à une municipalité locale d’interdire par l’adoption d’un règlement à caractère provisoire, toute intervention consistant à exécuter des travaux ou à utiliser un immeuble lorsque celle-ci serait susceptible de créer des besoins excédant la capacité d’un système d’alimentation en eau, d’égout ou d’assainissement des eaux ou d’entraîner une insuffisance des ressources en eau ou d’en détériorer la qualité.